22 janvier 2021
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11:18
Je tiens un troquet dans le quartier de Ginza ,avec le confinement , tout devient de plus en plus difficile . Je ne peux servir à la porte des cafés à emporter . J’ai perdue une grosse partie de ma clientèle . Jusqu’à maintenant , j’avais surtout une clientèle masculine qui profitaient de mon bar pour boire un thé ou un café en soulageant leur vessie . Pourtant j’aimais bien ma vie d’avant , pas tout à fait un Sunakku , car beaucoup plus visible .Tous ses cadres dynamiques plus ou moins pressés sont un peu comme des enfants , si j’avais du choisir , j’aurais préféré être une maitresse plutôt qu’une épouse guindée et gardienne de la tradition . Dans la société japonaise , je suis aussi étrange que ces jours imposés par le Covid .